IDENTIFIER UNE SITUATION DE MALTRAITANCE
Il est parfois difficile de savoir oĂč commence la maltraitance. Il est important de partager ses interrogations pour analyser objectivement une situation. Le contact auprĂšs de notre association permet de ne pas rester seul et de bĂ©nĂ©ficier dâun Ă©clairage complĂ©mentaire.
Trois éléments caractérisent la maltraitance :
– Une atteinte Ă la dignitĂ©
La maltraitance se dĂ©finit comme une atteinte inacceptable aÌ la digniteÌ de personnes vulneÌrables hors dâeÌtat de se deÌfendre.
– Des manquements rĂ©pĂ©tĂ©s
La maltraitance est le preÌjudice reÌsultant dâune multiplication de neÌgligences, de gestes singuliers et reÌpeÌteÌs ou dâune absence dâactions approprieÌes qui se produisent dans une relation ouÌ il devrait y avoir de la confiance.
– Un lien Ă©troit entre lâauteur et la victime
Câest ce lien eÌtroit, entre auteur et victime, cette emprise de lâun sur lâautre qui diffeÌrencie la maltraitance des autres violences.
Voici un bref questionnaire pour vous aider Ă reconnaĂźtre dâĂ©ventuels signaux dâalerte.
Faites le test : Puis contactez nous (voir ci-dessous) ou appelez le 3977
QUE FAIRE ?
Vous ĂȘtes confrontĂ© Ă une situation de maltraitance – Quelques principes pour vous aider Ă faire face:
âąSoyez Ă lâĂ©coute de la victime, montrez votre soutien.
âą Informez de la situation :
Appelez le 04 75 86 10 10 (ALMA antenne DrĂŽme) ou le 3977 (fĂ©dĂ©ration nationale de lutte contre la maltraitance aux personnes ĂągĂ©es et handicapĂ©es), la hiĂ©rarchie, la police, le Procureur de la RĂ©publiqueâŠ, suivant la situation.
Vous pouvez aussi nous adresser un mail via le formulaire Contact |
⹠Décrivez la situation de la façon la plus objective possible.
âą Demeurez attentif Ă lâĂ©volution de la situation.
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Notre équipe est présente pour vous soutenir à toutes les étapes.
Les modalités de notre écoute
LâĂ©coute repose sur des bases formalisĂ©es et homogĂšnes afin de permettre un traitement adaptĂ© Ă toutes les situations :
- Permettre le soutien sans ĂȘtre une thĂ©rapie ; guider sans diriger.
- Prendre en compte la parole de lâappelant sans jamais la dĂ©nier.
- Refuser tout jugement sur le contenu des appels et les personnes impliquées.
- Respecter la confidentialité et les souhaits des appelants.
- ConsidĂ©rer lâappelant comme un partenaire actif de la rĂ©solution du problĂšme exposĂ©.
Quelques références législatives et rÚglementaires
La levée du secret professionnel
Les faits connus Ă lâoccasion des activitĂ©s des professionnels de santĂ© sont en principe soumis au secret (article 226-13 du Code PĂ©nal). Cela ne sâapplique pas pour des privations ou de sĂ©vices infligĂ©s Ă un mineur ou Ă une personne qui nâest pas en mesure de se protĂ©ger, en raison de son Ăąge, son Ă©tat physique ou psychologique (article 226-14 du Code PĂ©nal et article 434-3).
La loi autorise les professionnels de santĂ© Ă informer les autoritĂ©s et associations compĂ©tentes sâils constatent des actes de maltraitance sans risque de sanction au titre dâune violation du secret professionnel.
Non assistance Ă personne en danger
Lâarticle 223-6 du Code PĂ©nal prĂ©cise « quiconque pouvant empĂȘcher par son action immĂ©diate, sans risque pour lui ou pour les tiers, soit un crime, soit un dĂ©lit contre lâintĂ©gritĂ© corporelle de la personne sâabstient de le faire est puni de cinq ans dâemprisonnement et de 75 000 euros dâamende. Sera puni des mĂȘmes peines quiconque sâabstient volontairement de porter Ă une personne en pĂ©ril lâassistance que, sans risque pour lui ou pour les tiers, il pouvait lui prĂȘter soit par son action personnelle, soit en provoquant un secours ».
Dispositions spécifiques aux établissements
La loi punit par de peines d’emprisonnement et des amendes les actes de maltraitance.
« Le code pénal prévoit à la fois des incriminations spécifiques et une aggravation des peines plus générales lorsque la victime est une personne dite vulnérable ».