Soutien Psychologique Bénévole pour tous les soignants sur le terrain

 

La plateforme « Psychologues Solidaires » offre un soutien psychologique bénévole aux soignants qui en ont besoin. Elle propose des téléconsultations gratuites pour tous les soignants.

 

 

 

Plus de 800 psychologues solidaires sont à l’écoute des soignants qui travaillent dans des conditions très dures et qui sont déjà confrontés à faire des choix particulièrement difficiles dans certaines zones géographiques françaises alors que le pic de l’épidémie de coronavirus n’est pas encore atteint.

 

 

  • Vous ĂŞtes psychologue

Vous pouvez vous mobiliser pour offrir aux soignants qui en ressentent le besoin des téléconsultations gratuites de soutien psychologique.

 

  •  Vous ĂŞtes soignant(e) et avez besoin d’aide

Vous pouvez bénéficier de téléconsultations gratuites sur l’ensemble du territoire français et pendant toute la durée de la crise sanitaire.

 

Dans les deux cas, rendez-vous sur https://psychologues-solidaires.fr

 

Voir aussi la page facebook.com/PsychologuesSolidaires

 

Coronavirus: Ehpad : les seniors seront coupés du monde

Article paru dans Le Monde – 17/03/2020

 

 

Paul-Loup Weil-Dubuc

Ehpad : les seniors seront coupés du monde

 

 

 

 

 

La décision d’interdire les visites dans les Ehpad est, selon le philosophe, motivée par la peur de « l’opinion publique, qui serait touchée si l’épidémie se propageait aux anciens, mais ne semble pas choquée qu’ils puissent « mourir par isolement »

Le président de la République avait pourtant appelé à des mesures proportionnées. Dans un Ehpad, il l’avait clairement dit : les mesures trop contraignantes ne seront pas « tenables ». Quelques jours plus tard, et d’un seul coup d’un seul, les Ehpad sont interdits aux visiteurs sans que les équipes et les résidents aient eu leur mot à dire, sans qu’ils aient pu anticiper cette mesure.

On ne comprend pas bien. Est- ce lĂ  l’idĂ©e qu’on doit se faire d’une mesure tenable ? Les personnes âgĂ©es vont­-elles tenir ? On n’en sait rien. Leur a­ t’ ­on seulement demandĂ© ce qui est vivable pour elles ?

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